Pour le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, « derrière chaque chiffre se trouvent une personne forcée de fuir son foyer et un récit de déplacement, de dépossession et de souffrance ».
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) vient de publier son rapport annuel sur les tendances mondiales des déplacements forcés. Elle révèle qu’en 2020, 82,4 millions d’être humains fuient la violence, la guerre, la persécution et la violation des droits de l’homme, soit 4% de plus que l’année 2019. Un chiffre en hausse pour la neuvième année consécutive. En 2011, on comptait 40 millions de déplacés dans le monde.
Et plus de deux-tiers d’entre eux, soit 16,6 millions, sont issus de seulement cinq pays, la Syrie (6,7 millions), le Venezuela (4 millions), l’Afghanistan (2,6 millions), le Sud Soudan (2,2 millions) et le Myanmar (1,1 million).
Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, rappelle que « derrière chaque chiffre se trouvent une personne forcée de fuir son foyer et un récit de déplacement, de dépossession et de souffrance ».
Il l’affirme, « nous avons besoin d’une volonté politique bien plus forte pour régler les conflits et éviter les persécutions qui, en premier lieu, forcent les personnes à fuir leur foyer ».
« Les solutions nécessitent que les dirigeants à travers le monde entier et les personnes d’influence laissent de côté leurs différences, mettent fin à une approche égoïste de la politique et se concentrent plutôt sur la prévention et le règlement des conflits, ainsi que le respect des droits humains. »
M.C.
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